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La semaine dernière nous vous avons donné des astuces pour se dépasser en voyage à la mer.
Cette semaine, Les Paresseux Curieux font un point sur les activités terrestres qui pourront vous donner des expériences enrichissantes en dehors des sentiers battus.
Se dépasser en pleine nature pendant votre voyage ? Pratiquez la randonnée volcanique !
On voyage pour réaliser des rêves d’enfants. Si vous partez en Amérique Centrale, saisissez l’occasion de partir à l’aventure en haut d’un volcan ! Encore mieux, si celui-ci est en éruption. Voici deux histoires pour vous donner envie de relever ce défi accessible et hors du commun.
Grimper les volcans Acatenango et Fuego au Guatemala
Un de nos temps forts jusqu’à présent de notre tour du monde : l’ascension des volcans Acatenango et Fuego au Guatemala. Une expérience de deux jours à réaliser avec un guide. L’aventure nous a poussé à nous dépasser physiquement. Le jeu en vaut la chandelle.
Les 4 premières heures sont éprouvantes, mais l’énergie du groupe aide à aller au-delà de ses limites physiques. Chacun va à son rythme et on est vite ébloui par les changements abrupts de décors. En arrivant au camp de base sur Acatenango, vous serez sûrement accueillis comme il se doit par le volcan Fuego et ses volutes de fumées !
Si vous vous sentez en forme, continuez l’ascension de son voisin belliqueux ! 4h de marche supplémentaire pour en prendre plein les yeux. Vous vous lancez ? Nous étions au plus près de l’action, à observer les explosions de lave et sentir les tremblements du sol sous nos pieds. On recommande l’agence Witcho and Charlie pour cette expérience.
Une expérience hors du commun qui nous a prouvé que la force d’un groupe pouvait nous faire nous dépasser en voyage.
Se lancer en solo dans l’ascension de la Malinche au Mexique
On voyage pour être fier de soi. Vous êtes au Mexique et l’ascension d’un pic à plus de 4500 mètres vous fait de l’œil ? Direction la Malinche, dans la région de Puebla. Ce volcan endormi culmine à plus de 4600m et c’est une randonnée “facile” à faire sans guide. Les chemins sont bien indiqués et, croyez-nous, cela n’en reste pas moins un vrai challenge.
La première partie du trail se déroule dans une forêt de pins. Petite balade champêtre au beau milieu de la nature.
La deuxième annonce la couleur de la suite. Des rochers et du sable, on dirait presque de l’escalade. Des grêlons nous tombent dessus mais on ne lâche rien. Quelques chevaux sauvages nous encouragent en ruminant.
La vue en haut est absolument stupéfiante, nous reprenons notre souffle avant d’attaquer la descente!
Apprendre une nouvelle langue, quand échanger avec les locaux vous sort de votre zone de confort
Notre expérience
Quand on arrive en ville…
Franchement sortie des contrôles de la douane, les micros grésillent des phrases en anglais mais pas que.. Vous êtes arrivés en Asie ou en Amérique du Sud et une autre langue interpelle votre oreille.
Quand nous sommes arrivés au Costa Rica, Elisa parlait aussi bien espagnol qu’une chèvre allemande et Alexandre avait des morceaux appris à l’école gelés dans un coin de son cerveau. Rien de bien folichon pour commencer une conversation.. Un manque de confiance qui a logiquement vu nos premières amitiés autour du monde commençaient en anglais.
Et maintenant ?
3 mois plus tard, est-ce que nous avons réussi à nous dépasser ? Après avoir voyagé au Guatemala et au Mexique, nous avons revu nos amis du Costa Rica. C’est maintenant en espagnol que l’on échange pendant toute une soirée au bar ! Politique, culture, aventure, plusieurs thèmes sont abordés mais le constat est sans appel, nous sommes vraiment fiers de nous et avons envie d’aller plus loin.
Il n’est pas rare que nous engagions maintenant des discussions avec des personnes rencontrées sur la route en espagnol. Un moment de partage, de convivialité ou la complicité s’installe plus facilement lorsque l’on fait l’effort de parler la langue maternelle. On ressent tout de suite que le dialogue est plus libre et plus sincère, même si on perçoit que notre interlocuteur fait des efforts pour parler plus doucement (ou parfois non, ce qui nous ravit aussi).
Comment nous sommes nous dépassés ?
1. Ne pas se reposer sur quelqu’un
Alexandre a rapidement dit à Elisa de se débrouiller toute seule. “Tu veux connaître le prix de la glace ? Va lui demander !”. Aussi, lors de notre volontariat au Costa Rica, nous avons rapidement dû apprendre des petites phrases en espagnol pour nous débrouiller avec les clients et la vie de tous les jours de l’auberge.
2. S’immerger
Le vrai dépassement, il est là. Les progrès les plus conséquents ont été constaté au Guatemala pour une simple et bonne raison : l’espagnol était la seule option pour communiquer. C’était dur, frustrant parfois. Mais, de fil en aiguille, la discussion s’est faite plus fluide, plus développée. L’occasion de partager des moments avec les locaux ! Tout bénef’ pour nous.
Dans le quotidien, tendre l’oreille, lire des affiches, des journaux ou des livres sera salutaire pour votre progression. Face à une difficulté, le corps et l’esprit sont capables de puiser au plus profond de vos ressources. Finalement, c’est en mettant les pieds dans le plat qu’on apprend le plus.
Personne ne vous jugera de parler une langue en commettant des erreurs qui n’est pas la votre.
3. Accompagner son apprentissage avec une application de langue
Alors que nous baragouinons régulièrement, c’est avec assiduité qu’une leçon de DuoLingo (iOs et Android) était faite chaque jour. Idéal pour apprendre quelques mots ou réactiver les souvenirs. Un bon moyen pour commencer et surmonter sa peur du manque de vocabulaire.
Il existe d’autres applications pour travailler votre vocabulaire :
Alors, êtes vous prêt à vous dépasser lors de votre prochain voyage ? On espère que oui ! Mais, pas d’inquiétude, se dépasser est à la portée de toutes les bourses et de toutes les distances. Micro-escapades en France, pas loin de chez vous ou en Europe, le monde n’attend que vous. Souvenez-vous sortir de sa zone de confort, c’est dans la tête.