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Retour d’expérience de Cyclo Clean.
La Bolivie est certainement un des pays que nous attendions le moins du voyage, moins connu que d’autres pays d’Amérique du Sud. Et pourtant, ce pays regorge de paysages aussi variés que surprenants. Du désert de sable, du désert de sel, des lacs de toutes les couleurs, des volcans, des canyons, des geysers qui crachent de la fumée,l’Amazonie… il y en a pour tous les goûts pour les amoureux de nature et de découverte.
Sur ces lignes, nous faisons un récit de nos aventures en Bolivie en vélo.
La Bolivie en vélo : population et paysages
La plupart des femmes perpétuent les traditions « Aymara » de l’altiplano bolivien. Celles-ci sont vêtues d’habits traditionnels (grande robe colorée, collants, un foulard sur le dos (« aguajo ») et un petit chapeau rond sur la tête.
Notre principal objectif pour ce pays, ne pas tomber malade. En effet, plusieurs voyageurs nous ont avertis avant d’arriver : la nourriture de Bolivie n’est pas la meilleure du monde et il faut faire attention car les « touristas » sont fréquentes. Après avoir été assez malades au Pérou, nous avons redoublé d’effort pour atteindre cet objectif. C’est une petite victoire pour nous.
L’itinéraire et les difficultés du trajet
Dans ce pays se trouve le fameux Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde (10500 kilomètres carrés tout de même). Notre itinéraire s’est principalement concentré sur la partie ouest de la Bolivie.
Le voyage à vélo prend une toute nouvelle dimension dans ce pays, notamment par rapport à l’altitude à laquelle nous nous trouvons. Nous sommes aux alentours des 4000 mètres d’altitude en moyenne sur la partie ouest du pays, de quoi faire travailler sa respiration et ses muscles comme il se doit. C’est aussi l’occasion de faire le plein de globules rouges.
Pour ce type de voyage, nous dormons la quasi totalité des nuits dans notre tente. En hiver, la pluie est quasi inexistante dans cette partie de la Bolivie, pour notre plus grand plaisir. Ce ne sera donc pas la pluie notre problème, mais le froid. Les nuits longues et froides peuvent être assez compliquées.
Nous appréhendions beaucoup cette partie du voyage car nous sommes deux frileux. Il est important de s’adapter à ces conditions grâce aux trucs et astuces d’autres voyageurs en Bolivie en vélo : se coucher dans la tente avant la nuit, mettre toutes ses couches, se blottir dans son duvet et ne faire dépasser que la tête, mettre des couvertures de survie, se préparer des bouillottes…
La traversée du Salar d’Uyuni à vélo est quelque chose que nous attendions depuis un petit moment. Une fois arrivés aux abords, nous sommes ébahies devant cette merveille de la nature qui s’étend à perte de vue.
Après 10 kilomètres de vélo sur une partie assez peu roulante, nous réalisons qu’il reste encore 120 kilomètres pour le traverser. « Et bah on est pas arrivés… ! ». Il nous faudra un peu de motivation et du temps pour en venir à bout. La nuit en tente dans le Salar restera marquante pour nous, avec une température retenue à -14 degrés.
Avec tout ça, les nuits sont supportables même si on va pas se mentir, ce n’était pas les meilleures nuits de notre vie.
Découverte de La Paz
La plus grande ville du pays, la Paz est elle aussi assez surprenante. Cette ville immense possède des transports en commun un peu particuliers… des téléphériques. La ville compte plus d’une dizaine de lignes et cela permet de regarder la ville sous de nouveaux points de vue (petit tips pour les voyageurs en Bolivien en vélo : on peut prendre le téléphérique avec les vélos).
En arrivant en vélo dans cette ville, nous avons été assez surpris car le trafic était inexistant et c’était très agréable en vélo, surprenant pour une grande ville d’Amérique latine et ce n’est pas ce qu’on nous avait dit jusque là.
C’est juste au moment où nous arrivions dans notre hostel que nous apprenons qu’il s’agit en fait de la journée de l’année sans voiture, le hasard fait bien les choses.
Le lendemain, nous déchantons en découvrant une ville alors beaucoup plus circulante.
Le sud-ouest de la Bolivie en vélo
La partie sud ouest du pays est une zone qui divise souvent les cyclistes. Cette région, le Sud-Lipez, est réputée pour être très difficile en vélo. En effet, il n’y a pas de vraies routes mais seulement des pistes très sableuses, pas forcément le mieux pour des vélos de 50 kilos. A cela s’ajoute l’altitude assez élevée, le vent très fort, et surtout le ravitaillement qui peut être compliqué car il n’y a vraiment pas grand choses sur de nombreux kilomètres. Malgré ces difficultés, cette région regorge de paysages magnifiques et variés mais surtout dépaysants. Après avoir longtemps hésité, nous avons finalement décidé de faire une excursion dans cette région, ne souhaitant pas imposer ça à nos vélos (et à nos corps).
Le tour, « Tupiza tours » prend départ dans la ville de Tupiza. Pendant trois jours, un 4X4 sera mis à rude épreuve pour nous faire découvrir ces paysages incroyables. Malgré les paysages désertiques, les animaux sont au rendez-vous. Des lamas, des vigognes, des autruches ou encore des flamants roses, c’est vraiment magnifique. Là encore, nous connaîtrons des nuits froides, même si nous ne dormons pas en tente cette fois-ci.
Nous aurons même le droit à une nuit dans un hôtel de sel, construit à partir de briques de sel du Salar. Ce tour nous emmènera encore dans le Salar d’Uyuni pour un lever de soleil sur l’île Inkahuasi. Le problème sur ce désert de sel, c’est qu’il n’y a pas de route et qu’il peut être difficile de s’y repérer, notamment de nuit. Qu’importe, notre chauffeur à LA solution : Il éteint régulièrement les phares pour se guider avec les étoiles et un bout de montagne un peu visible au loin. Nous voilà donc plongés dans le noir à 100 kilomètres par heure, pas très rassurant même s’il semble avoir l’habitude.
- Le bivouac est très safe et on peut camper partout au vu des grands espaces de la Bolivie
- On mange pour un à deux euros pour des plats locaux dans la rue
- Pour ceux qui aiment le quinoa, c’est à volonté et ce n’est pas cher du tout
- Une nuit dans un hostel nous a couté entre 5 et 15 euros par personnes au maximum
- Les ascensions de montagne (dont le Huayna Potosi à 6088m) sont assez accessibles (un des meilleurs tarifs d’Amérique latine)
- Le tour « Tupiza tour » coûte environ 200 euros pour les 4 jours (tout compris)
Alors merci la Bolivie ???
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