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Comment préparer un voyage en auto-stop

Louis et Margot sont des voyageurs et aventuriers qui sillonnent les routes du monde à deux depuis plus de huit ans, avec une cinquantaine de pays parcourus en sac à dos, à la marche, en van, à moto, en train, en bus et surtout en auto-stop, leur moyen de transport de prédilection ! 

Amoureux de voyages et de rencontres humaines, ils réalisent depuis septembre 2020 un projet fou : un tour du monde exclusivement en stop. Grâce à 1340 conducteurs et capitaines jusqu’à présent, ils ont parcouru plus de 70.000 kilomètres en stop à travers l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Asie. Les pouces levés, ils se dirigent désormais vers l’Océanie puis les Amériques. Leur péché mignon: partir à la découverte de pays souvent méconnus, comme l’Irak, l’Iran, le Soudan, le Tadjikistan, le Pakistan ou encore l’Arabie saoudite.

Tu aimerais te lancer dans un voyage en auto-stop ? En voilà une excellente idée ! Ton aventure en ressortira très probablement plus riche en termes d’échanges, de rencontres, et d’apprentissage. D’ailleurs, en voyageant en auto-stop, tu seras parfois bien plus rapide qu’en utilisant les transports en commun. À condition toutefois d’être efficace. Que tu sois novice, auto-stoppeur occasionnel ou expérimenté, cet article te donnera nos meilleures astuces (ou plutôt quelques « coups de pouce ») pour bien préparer et réussir ton voyage en auto-stop.

I. Faire preuve de flexibilité et être ouvert aux rencontres

On ne le répétera jamais assez: l’auto-stop n’est pas qu’un moyen de se déplacer gratuitement. Il est surtout le meilleur moyen de faire des rencontres humaines inattendues et inoubliables, et de personnes issues de toutes les couches de la société. En échangeant avec ces personnes, tu apprendras probablement bien plus qu’en lisant un simple guide de voyage, et tu t’imprègneras de la culture du pays. 

Ainsi, pour pratiquer l’auto-stop, il faut être ouvert aux rencontres et à la discussion. Il faut aussi faire preuve de flexibilité quant à son itinéraire pour laisser place aux invitations, ou encore à la découverte de lieux imprévus. Si tu es épuisé et que tu souhaites dormir pendant ton trajet, ou si ton programme est ficelé du début jusqu’à la fin, on ne te recommande tout simplement pas l’auto-stop.

onemap2bags au Soudan avec la famille de leur conducteur Wadidi

©onemap2bags au Soudan avec la famille de leur conducteur Wadidi

II. Vérifier la législation de ton pays de destination au regard de l’auto-stop

La pratique du stop est légale dans la grande majorité des pays. Mais elle est illégale dans quelques États des États-Unis (New Jersey, Nevada…), en Chine, en Australie, ou encore aux Émirats arabes unis. Si tu souhaites tout de même pratiquer le stop dans ces pays, il faudra utiliser quelques astuces. Par exemple, évite de rester sur le bord de route le pouce levé ou une pancarte à la main, rejoins une station-service ou une aire d’autoroute pour interroger directement et discrètement les conducteurs, et prétend que ton conducteur est un ami en cas de contrôle policier.

Pour te renseigner sur la pratique de l’auto-stop dans chaque pays, nous te recommandons le site Hitchwiki qui met à disposition une sorte de guide pour les auto-stoppeurs (même si de nombreux pays que nous avons traversés en stop n’y sont pas encore documentés, comme l’Arabie saoudite, les Emirats arabe unis, l’Irak ou encore le Tadjikistan).

onemap2bags au Balouchistan

©onemap2bags au Balouchistan

III. Avoir une attitude rassurante

Soyons d’accord : il ne faut pas juger une personne par son apparence. Mais, en auto-stop, la réalité est qu’avoir un aspect rassurant est essentiel. À défaut, tu ne convaincras pas le conducteur de s’arrêter et de te prendre en stop. 

onemap2bags en Turquie

©onemap2bags en Turquie

Voici donc quelques recommandations au sujet de l’attitude à avoir pour maximiser tes chances d’être pris en stop : 

 

  • Adresser de grands sourires aux conducteurs et avoir l’air d’être de bonne humeur (et ce même si des centaines de véhicules défilent devant tes yeux dans la plus grande indifférence). Si tu es de mauvaise humeur, essaye de réfléchir à quelque chose de drôle. Et si l’attente est un peu trop longue à ton goût, change ton emplacement et évite de t’énerver.
  • Être présentable, c’est-à-dire être propre (barbe rasée ou taillée, cheveux un minimum coiffés), avoir une tenue décente (on évite les vêtements troués ou tachés, ou encore les mini-jupes et shorts), porter des vêtements clairs, et laisser son visage à découvert (en évitant de porter des lunettes de soleil ou un chapeau qui cache le regard). 
  • Faire preuve d’originalité et d’humour, surtout dans les pays où l’auto-stop est difficile. Par exemple, tu peux préparer un grand panneau original en écrivant en langue locale ton projet (dans les pays de la péninsule arabique, nous avions pris l’habitude de faire du stop avec une grande pancarte comportant la mention « tour du monde » en langue arabe), tu peux dessiner et colorier le drapeau ou les symboles de ton pays d’origine (en Afrique du sud, nous dessinions régulièrement un drapeau français sur nos pancartes, ainsi qu’un fromage, une baguette ou une Tour Eiffel), dessiner un monument ou quelque chose en lien avec ta ville de destination, ou encore porter un accessoire qui fera sourire les conducteurs (comme des chapeaux traditionnels, une technique testée et approuvée en Asie centrale!).
  • Voyager léger pour pouvoir placer son sac sur ses genoux si le coffre du conducteur qui s’arrête est déjà rempli.
  • Placer son sac de baroudeur à côté de soi. Le conducteur comprendra alors que tu es un voyageur ! 
  • Rester debout, regarder les conducteurs dans les yeux et les saluer avec un signe de la main (de façon à engager une sorte de conversation gestuelle avec eux). 
  • Éviter de manger, fumer ou d’avoir la bouche pleine en faisant du stop.
  • À notre avis, voyager en duo homme/femme à de nombreux avantages. Par exemple, certains conducteurs nous ont confié qu’ils ne s’arrêteraient pas pour un homme seul (par peur), ou encore pour une femme seule (car cela pourrait être mal perçu/interprété par la communauté, notamment dans les pays du golfe).
onemap2bags en Afrique du Sud

©onemap2bags en Afrique du Sud. Sur cette portion de route, le stop est interdit. Mais en tendant le pouce juste à côté du panneau d’interdiction, avec une pancarte « French » sur laquelle nous avons dessiné un morceau de fromage et une baguette, nous avons réussi à faire rire un conducteur qui nous a alors pris en stop !

IV. Pancarte ou pas pancarte ?

onemap2bags en Jordanie

©onemap2bags en Jordanie. Un petit dessin qui fait sourire et le tour est joué !

En auto-stop, la grande question est toujours : pancarte ou pas pancarte ? Malheureusement, il n’y a pas de véritable réponse à cette question. Certains auto-stoppeurs utilisent des pancartes, d’autres non. De notre expérience, la pancarte sera utile dans certaines situations, alors qu’elle sera encombrante dans d’autres. 

 

La pancarte est utile lorsque :

  • l’auto-stop est difficile et que tu dois montrer aux conducteurs que tu es un voyageur (en marquant par exemple ta nationalité), ou encore pour les faire sourire (avec des pancartes humoristiques),
  • la route comporte plusieurs directions ou intersections après ton spot de départ, ou encore si tu es sur une autoroute avec plusieurs sorties,
  • ton lieu de destination est une frontière. Dans ce cas, tu peux simplement indiquer le nom de ton prochain pays et les camions s’arrêteront probablement!
onemap2bags en Roumanie

©onemap2bags en Roumanie avec l’une de nos conductrices, Cristina

Elle est inutile lorsque :

  • ta ville de destination est la prochaine ville desservie, 
  • dans les pays où l’auto-stop est très facile, 
  • tu souhaites te rendre dans plusieurs endroits différents dans la journée et que tu décides de faire du stop de villages en villages,
  • ta destination n’est pas une ville connue de tous (en effet, avec une pancarte mentionnant un patelin inconnu au bataillon, certains conducteurs qui se rendent dans la même direction ne s’arrêteront pas pour te prendre en stop, pensant ne pas pouvoir t’aider).
onemap2bags au Soudan

©onemap2bags au Soudan. Ici, le stop est tellement facile que la pancarte est inutile !

De manière générale, on te recommande d’avoir toujours dans ton sac un marqueur noir au cas où tu déciderais de fabriquer une pancarte, et de préférer le carton à l’ardoise effaçable (le carton est en effet plus visible). Enfin, tu trouveras des cartons un peu partout à proximité des poubelles et des commerces (et n’hésite d’ailleurs pas à en demander directement dans les magasins et supermarchés, ils ont généralement toujours quelques cartons qui traînent). 

V. Pouce ou pas pouce ?

onemap2bags en Irak

©onemap2bags en Irak

Beaucoup de voyageurs pensent que tendre le pouce (c’est-à-dire bras tendu, poing fermé et pouce levé) est le signe universel des auto-stoppeurs. Ils ont tort. En réalité, ce signe est surtout connu dans le monde occidental (Europe, États-Unis, Canada et Océanie). En dehors de cette partie du monde (et d’après notre expérience du stop à travers l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie centrale ou encore l’Asie), les locaux ne tendent presque jamais le pouce pour arrêter des véhicules. Le signe le plus couramment utilisé est celui du bras tendu à 45° vers le sol, paume vers le bas avec mouvement de haut en bas. Avec ce geste, les conducteurs comprendront partout que tu as besoin d’aide (alors qu’en levant le pouce, ils te feront un grand sourire et… lèverons le pouce à leur tour!). Enfin, n’oublie pas que, quand bien même le signe du pouce tend doucement à se démocratiser grâce aux réseaux sociaux (notamment en Inde), le pouce en l’air reste une insulte dans certains pays, comme en Iran (il s’agit de l’équivalent du doigt d’honneur).

VI. Trouver l’emplacement parfait

onemap2bags en Iran

©onemap2bags en Iran

En matière d’auto-stop, trouver le spot parfait est souvent le plus gros du travail. Avant de rejoindre le bord de route, il faut donc toujours se poser calmement, regarder attentivement une carte et repérer un emplacement d’auto-stop. De manière générale, voici nos conseils pour trouver le spot parfait : 

 

  • Choisir la route la plus simple et la plus fréquentée par les voitures qui se rendent à ta destination (n’hésite pas à demander conseil aux locaux si plusieurs choix d’itinéraires s’offrent à toi).
  • Sortir des villes en marchant ou en prenant un transport en commun. En effet, faire du stop à l’intérieur d’une ville est tout simplement une perte de temps! Les voitures circulent dans tous les sens, les axes de circulation sont trop nombreux, sans parler des dizaines de personnes agglutinées par curiosité autour de toi et à qui tu devras expliquer le concept de l’auto-stop (notamment au Moyen-Orient, en Afrique, ou encore en Inde). 
  • Se placer proche d’un endroit où les voitures peuvent s’arrêter.
  • Se placer dans un endroit où l’allure des voitures est ralentie. Par exemple, tu peux faire du stop près d’un dos d’âne, d’une sortie de rond-point, d’une voie d’insertion ou d’une entrée d’autoroute. Les péages, les aires d’autoroute et stations services sont aussi d’excellents spots ! En allant t’adresser directement aux conducteurs près des pompes à essence, tu pourras ainsi échanger avec eux et éventuellement les convaincre de te prendre en stop. N’hésite d’ailleurs pas à discuter avec les sympathiques pompistes, policiers ou douaniers qui sont parfois d’une grande aide dans la recherche d’un conducteur !
  • Être visible de loin. Les conducteurs doivent ainsi avoir le temps de repérer l’auto-stoppeur, de ralentir et de prendre la décision de s’arrêter. Les sorties de virage sont donc à proscrire !
  • Rester sur l’axe principal jusqu’à la ville de destination. En effet, il te faudra parfois monter dans plusieurs véhicules au cours d’une même journée pour atteindre ta ville d’arrivée. Dans cette hypothèse, évite de te faire déposer par l’un de tes nombreux conducteurs à l’intérieur d’une grande ville (car tu perdras un temps fou à en sortir!) et reste sur la route principale (en demandant par exemple à ton conducteur de te déposer à une station service ou à une aire d’autoroute).
onemap2bags en Ouganda

©onemap2bags en Ouganda

VII. Faire du stop dans de bonnes conditions

Faire du stop dans de bonnes conditions, c’est :

  • Éviter de faire du stop la nuit, et ce pour des raisons évidentes de sécurité ! Ceux qui ont déjà pratiqué le stop en Iran, en Arabie saoudite, dans les pays d’Asie centrale ou encore au Pakistan savent que la conduite est souvent catastrophique, que l’existence d’un code de la route est ignorée par bon nombre de conducteur, et que les accidents de la circulation sont, de jour et encore plus de nuit, particulièrement nombreux ! 
  • Éviter si possible les jours de pluie (car si certains auront pitié de toi et te prendront en stop, une majorité de conducteurs ne voudra au contraire pas ramasser un auto-stoppeur trempé!).
  • Éviter de faire du stop les jours fériés, les jours de rassemblements familiaux, les jours de célébrations religieuses, ou encore les jours de manifestations politiques (bien suivre l’actualité du pays concerné). En effet, dans beaucoup de pays d’Afrique, du Moyen-Orient ou encore d’Asie centrale, il est courant que la police bloque la circulation en cas de manifestation politique ou religieuse. On s’est ainsi retrouvés bloqués dans plusieurs pays comme en Ouganda, en Éthiopie, au Tadjikistan, en Iran ou encore au Pakistan et avons dû avancer… à la marche ! 
  • Bien connaître son itinéraire d’auto-stop (et les villes intermédiaires entre le premier spot d’auto-stop et la ville de destination). En effet, lorsqu’une voiture s’arrête, tu arriveras plus facilement à communiquer en ayant une idée précise des villes qui se trouvent sur ton trajet (et tu éviteras de faire perdre du temps à ton conducteur en regardant ta carte pour savoir si le conducteur va dans la bonne direction).

Embarque avec toi de l’eau et un purificateur d’eau, de quoi passer le temps (un livre ou un carnet de voyage), une tente au cas où tu n’arriverais pas à destination avant la nuit, un téléphone avec une batterie pleine (pour notamment vérifier le trajet de ton conducteur avec Google maps). Puis n’oublie pas de télécharger sur ton téléphone l’application « Google traduction » pour pouvoir communiquer avec tes conducteurs dans toutes les langues et à enregistrer le numéro d’urgence du pays dans lequel tu voyages.

onemap2bags dans le Pamir du Tadjikistan

©onemap2bags dans le Pamir du Tadjikistan. Ce jour là, nous avons attendu…24h ! L’armée avait en effet bloqué toutes les routes du Pamir.

VIII. Peut-on monter dans tout véhicule ? Et les camions?

onemap2bags en Inde

©onemap2bags en Inde

Au cours de nos deux premières années de voyage en stop, nous sommes montés dans un tas de véhicules pour avancer (des voitures, des camions, des motos, des bus aux conducteurs sympas, des charrettes et j’en passe…!). Pour avancer rapidement, la voiture est bien évidemment l’idéal. Mais le camion, plus lent, a aussi ses avantages. Il te permet de faire de longues distances (nous avons déjà parcouru plus de 1.000km à bord d’un même camion), de traverser moultes frontières (en Afrique par exemple, les camions sont parfois les seuls véhicules à traverser une frontière terrestre), d’admirer de beaux paysages en prenant le temps (les chauffeurs routiers nous ont souvent proposé de s’arrêter pour observer un point de vue ou prendre des photos). Et surtout, ces voyageurs que sont les chauffeurs de poids-lourds sont généralement les meilleurs compagnons de voyage ! En voyageant à leurs côtés, tu apprendras des tonnes d’informations sur leur culture et celle des pays voisins, la corruption policière, la musique locale ainsi que leur mode de vie. Leur camion est une véritable maison avec un coin cuisine, un ou deux lits (les couchettes, sur lesquelles tu pourras parfois être invité à dormir), sans oublier au Moyen-Orient le compartiment narguilé !

 

Quoi qu’il en soit, n’oublie pas qu’il faut toujours retirer ses chaussures en entrant dans le camion, qu’il ne faut pas manger sur la couchette arrière (qui est le lit de ton chauffeur). Enfin, dans quelques pays, les camionneurs ne sont pas autorisés à prendre des passagers, ou plus de deux passagers. Dans ce cas, reste bien discret et essaye de te cacher à l’approche des policiers. 

onemap2bags dans la région du Cachemire

©onemap2bags dans la région du Cachemire

IX. Que faire lorsque le conducteur s’arrête

D’une manière générale, lorsqu’une voiture s’arrête il convient de :

  • Discuter un minimum avec le conducteur avant de monter dans sa voiture. Si tu ne « sens » pas le conducteur, ou qu’il a l’air louche, ne monte tout simplement pas dans le véhicule et indique lui une fausse excuse! L’instinct est très important. À titre d’exemple, si une camionnette s’arrête et te demande de monter d’une manière pressée sans même connaître ta direction, ou encore si les yeux du conducteur laissent penser que ce dernier a consommé de la drogue, ou si la voiture est remplie d’une bande d’hommes qui ne t’inspire pas confiance, ne monte surtout pas (expériences vécues!).
  • Dans les pays où l’anglais n’est pas parlé et l’auto-stop est une notion inconnue (comme dans la majorité des pays où nous avons voyagé en stop), il est judicieux de préparer une petite note dans son téléphone, en langue (et alphabet) locale, expliquant le concept du stop.

Pour éviter les malentendus, il est toujours mieux de s’assurer, avant de monter dans le véhicule, de la gratuité du trajet. En effet, il peut arriver que le conducteur soit en réalité un taxi improvisé et souhaite une contrepartie financière (et dans ce cas, encore un peu de patience sur le bord de route, la prochaine voiture sera la bonne !).

©onemap2bags en Égypte

©onemap2bags en Égypte. L’Egypte est l’un des pays les plus compliqué pour l’auto-stop en raison de la police. Plutôt que de faire du stop sur le bord de route où la police peut te repérer et t’enquiquiner, il vaut mieux s’adresser directement aux conducteurs aux stations services.

X. Bonus

Nos auto-stop insolites : des ambulances, des camions militaires, des voitures de police, un cheval-stop, des tracteurs, des bateaux, des camions, des motos, un canoë, des taxis, des vans de touristes, des bus, un donkey cart, et des bolides du futurs sur la péninsule arabique (les joies du pétrole…).

Notre jeu préféré pendant l’attente : faire un petit cercle dans le sol avec un caillou, et s’amuser à lancer des cailloux à l’intérieur du cercle !

Notre record d’attente : 24h au Tadjikistan (nous avons dormi sur place), 7h en Namibie (sous un arbuste dans le désert, car oui sinon c’est pas drôle!).

onemap2bags à Oman

©onemap2bags à Oman. Sur notre pancarte figure la mention « tour du monde » en arabe.

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