Les marchés péruviens

Voilà maintenant 4 mois que nous parcourons l’Amérique Latine. Dans chaque nouvelle ville visitée, nous prenons le pouls de l’endroit grâce à une méthode infaillible : une promenade dans le marché !

Attention, on ne parle pas ici du marché “artisanal” proposant aux touristes de petits objets, tissus et souvenirs en tout genre, nous parlons ici des marchés pour les locaux et croyez-nous, c’est beaucoup moins glamour ! On vous emmène !

Couleurs, saveurs, un savant mélange

Ces marchés artisanaux sont riches en couleurs et sont un bel héritage des traditions et des savoirs-faire du pays. Cependant, on n’y trouve également de nombreux produits dérivés “Made in China”, qui sont d’ailleurs de qualité assez décevante.

Ce qui nous attire plutôt, ce sont les marchés locaux, les vrais de vrais, grouillants, étonnants et souvent un peu puants, où l’on se mêle véritablement aux Péruviens au fil des découvertes culinaires et olfactives.

Chaque ville a son marché, véritable point de rencontre où les péruviens, et surtout les péruviennes, se rendent régulièrement pour assurer l’approvisionnement de toute la famille.

On y trouve d’abord, bien évidemment, des fruits et légumes frais ! Et on peut vous dire que ces promenades ont enrichi notre vocabulaire : maracuya, sapote, pomarosa, platano, yuka… A chaque interrogation, les marchands nous lancent un nouveau nom de fruit ou de légume jusqu’à lors inconnu !

Les aliments de base

Le Pérou est aussi riche de nombreuses variétés de lentilles, pois, maïs et pommes de terre. Il y en a des toutes les formes, de toutes les couleurs, vendus au poids dans de grands sacs.

La pomme de terre et le maïs étaient d’ailleurs la base de l’alimentation dans l’Empire Inca. La fameuse patate fait partie des richesses ramenées du Nouveau Monde par les colons espagnols, qui a conquis l’Europe et le monde entier.

Viande et poisson

Après les fruits, légumes et légumineuses, c’est le tour des poissons et fruits de mers, stars odorantes des marchés péruviens. Ils sont vendus sous toutes les formes : encore vivants dans leurs petites piscines, déjà vidés et cuisinés, ou même séchés et salés.

Puis c’est au tour de la viande. Attention, il faut avoir le cœur bien accroché ! Le coin boucherie nous a souvent coupé l’appétit (c’est pourtant rare) et on y a juré qu’on allait devenir végétariens.

Les Péruviens sont d’ailleurs loin de l’être. La plupart consomme de la viande ou du poisson à chaque repas, y compris au petit-déjeuner, surtout dans la zone de la forêt amazonienne et dans les montagnes.

La seule chose qui fait un peu défaut dans ces marchés péruviens, c’est le fromage. On l’a désespérément cherché dans les marchés de zones tropicales, mais sans succès. On en a finalement trouvé un bon rayon à Cuzco, même si ce n’était pas tout à fait à la hauteur de nos espérances de franchouillards (ça nous aura quand même aidé à survivre jusqu’à notre retour en France).

Ce qu’on préfère

Notre partie favorite, c’est celle où l’on peut directement consommer sur place. On ne se lasse pas des Juguerías, où les vendeuses préparent de délicieux jus de fruits frais.

On peut ensuite se restaurer copieusement et pour pas cher dans des sortes de petites cantines où des cuisinières préparent des plats typiques. C’est l’occasion rêvée de se mêler aux Péruviens, qui viennent prendre leur petit-déjeuner ou leur déjeuner, et sont souvent curieux de discuter un moment avec des gringos (les gringos, c’est nous) !