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Hello les apprentis voyageurs ! Aujourd’hui un thème qui devrait intéresser plus d’un piéton : comment voyager en Australie sans voiture ?
L’Australie est une île aux dimensions gargantuesques et le moyen de locomotion devient vite une priorité majeure en termes de temps, d’argent et d’accessibilité.
Comme beaucoup avant moi, j’ai fait le choix de ne pas conduire en Australie. Pourquoi ? Tout d’abord, parce que les Australiens conduisent du mauvais côté de la route ! Rien de plus déroutant et effrayant que de tout devoir faire à l’envers. Ensuite, parce que cela peut vite devenir cher : achat, revente, entretien, essence, sans parler des problèmes en cas d’accident !
Une fois ce choix fait, et lorsque maman m’a rejoint pour débuter notre road trip d’un mois sur la côte Est, il a fallu trouver une solution. Après quelques recherches, le bus m’a paru être le choix le plus judicieux. Et je t’explique pourquoi en quelques points, en route !
Le prix
Eh oui, l’argent reste toujours le nerf de la guerre, et donc un point crucial lorsque l’on voyage.
Deux compagnies de bus se partagent la part du gâteau : Greyhound et Premier. J’ai opté pour Greyhound car pour un budget à peine plus conséquent ils offrent plus de confort, mais je reviendrai sur ce point plus tard. Greyhound propose plusieurs « travel pass » te permettant de voyager en Australie. Pour la côte Est, j’ai prix un pass Hop on Hop off de Sydney à Cairns. Pour la somme de $445, tu peux voyager sans limites entre ces deux villes. Une seule règle, aller toujours dans le même sens, vers le nord ou le sud. Le pass est valable 3 mois. Autant dire bien moins cher que de louer une voiture non ?
Ci-dessous, le précieux sésame à présenter avec ta carte d’identité à chaque embarquement.
Le temps
Si ton projet est de voyager durant plusieurs mois, la voiture/le van peut être plus approprié. Mais si, comme moi, ton road trip est court, alors le bus semble plus intéressant. Avec à peine un mois de voyage, il nous fallait une solution facile/rapide pour voyager d’un point A à un point B. On passait en effet en moyenne 2 à 3 jours sur chaque spot, autant dire que si l’une de nous devait conduire, ça devenait vite épuisant.
Et c’est aussi du temps gagné que l’on ne passe pas à chercher où garer sa voiture, surtout lorsque l’on visite les lieux touristiques !
Les lieux visités
Qu’on se le dise, c’est ici la limite du bus : tu ne peux visiter que les spots les plus touristiques. Greyhound (et Premier) ne fait pas vraiment de stop dans les coins reculés. Si ton projet est semblable au mien, c’est à dire la côte Est australienne, c’est parfait. En revanche, pour la côte ouest et l’intérieur des terres c’est plus compliqué, excepté Alice Springs.
Pour te donner une idée, mon itinéraire sur 1 mois : Melbourne – Sydney – Byron Bay – Brisbane – Noosa – Fraser island – Airlie beach – Magnetic island – Mission beach – Cairns.
Avec, bien sûr, beaucoup d’activités « mythiques » comme la Great Ocean §Road, les Blue Mountains, la grande barrière de corail, mossman gorge, etc.
Après ces quelques détails pratiques, et si l’on parlait du bus en lui-même ?
Greyhound, côté pratique
Comme je te disais en début d’article, il existe deux compagnies. Greyhound se positionne haut de gamme et te promet des voyages confort, mais dans les faits ?
- Premier point, le réseau wifi
La compagnie assure que tu pourras profiter d’un réseau wifi sur la plupart de tes voyages. En réalité, sur une dizaine de voyages, j’ai réussi deux fois à me connecter, et la puissance était vraiment minime. On oublie donc les films en streaming et on se concentre sur les mails et Facebook, pas top donc.
- Second point, le confort
Greyhound te promet des sièges ultras confort que tu peux baisser (un peu) pour dormir. Je t’imagine déjà penser comme moi que tu pourras donc booker plein de voyage de nuit pour gagner du temps et de l’argent, haha ! En réalité, s’il est déjà difficile de dormir en avion, cela relève presque de l’impossible en bus. Car un bus, ça bouge. Tu es donc balloté dans tous les sens dès que tu sors de l’autoroute. Ajoute à ça les arrêts fréquents pour manger/récupérer d’autres passagers, et tu peux oublier ta douce nuit. J’ai passé 2 nuits dans ces conditions, je peux te promettre que je n’ai pas profité de ma journée ensuite. Pour les dormeurs à toute épreuve, ça devrait aller.
- Dernier point, la place
Choix hautement stratégique, où s’asseoir pour s’assurer de ne pas avoir de voisin ? J’ai voyagé en mai, et la plupart des bus étaient pleins ! Je te donne ici mon secret pour être presque sûre d’avoir une place libre à côté de toi. Attention, c’est mesquin. Tout d’abord, aller tout au fond du bus. C’est bête, mais lorsque de nouveaux passagers entrent, ils prennent souvent les premières places libres. Dans certains bus, la dernière rangée est plus spacieuse au niveau des jambes. Par contre, c’est aussi la place à côté des toilettes. Et conseil ultime : lorsque de nouveaux passagers entrent, met ton masque sur les yeux, tes oreillettes, allonge-toi et fait semblant de dormir. Méchant, mais radical.
En conclusion, bonne ou mauvaise idée ?
Je ne regrette pas mon choix, qui reste le plus économique et pratique pour un road trip de courte durée sur des spots touristiques. D’ailleurs, je réitère bientôt l’expérience pour visiter Uluru !
Si en revanche, tu souhaites voyager plus longtemps et hors des sentiers battus, mieux vaut opter pour une voiture, ou encore mieux, un van !
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