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Nous c’est Paul et Lucie! On voyage à vélo des États Unis jusqu’en Argentine (pour la première partie) et on ramasse des déchets sur notre route, on essaie de sensibiliser à la question du zéro déchet sur les réseaux ! ?
Aujourd’hui, cela fait 11 mois que nous sommes partis pour arpenter les routes d’Amériques à vélo, la Californie, côte ouest à vélo, découvrez nos conseils pour être autonome en voyage à vélo.
1- Organiser l’itinéraire
Pour ce voyage, le choix de l’itinéraire est très important et nous l’étudions au fur et à mesure chaque jour ou chaque semaine afin d’être autonome en voyage.
En vélo, il est toujours plus agréable d’emprunter des pistes cyclables, des petites routes de campagne ou des pistes en terre peu fréquentées. Notre pire ennemi, ce sont les voitures. Néanmoins, il n’est pas toujours possible d’emprunter des itinéraires spécialisés pour les deux roues et non motorisées au cours de notre voyage. Dans notre désir d’être autonome en voyage, nous devons faire face à la réalité du terrain.
La plupart du temps, nous essayons d’éviter les grands axes et les routes fréquentées, pour notre confort et pour notre sécurité. En Amérique, cela se traduit principalement par la route Panamericana. Il s’agit d’une route principale qui débute au Canada et qui finit en Argentine.
Cette route est un axe majeur et est très empruntée par les voitures et par les camions. Cette route reste néanmoins notre ligne directrice au cours de notre voyage autonome à vélo car même si nous évitons, nous ne sommes jamais très loins.
2- S’approvisionner en eau
Cette recherche perpétuelle du meilleur itinéraire possible et dans l’objectif d’être être autonome en voyage à vélo nous oblige donc parfois à passer par des zones un peu plus reculées. De ce fait, être autonome en voyage est s’avérer plus compliqué. L’approvisionnement de nourriture ou de matériel peut être plus difficile. Que ce soit les grands espaces américains, le désert de basse-californie au Mexique, les petites routes au milieu des volcans en Amérique centrale, le désert de tatacoa en Colombie ou encore les parcs nationaux en équateur, il est important de s’organiser avant la traversée de ces derniers.
Dans le but d’être autonome en voyage, l’élément le plus important est l’eau. Sans elle, être autonome en voyage à vélo peut devenir très compliqué.
- La plupart du temps, nous demandons aux locaux (maisons, magasins…) de remplir nos gourdes au fur et à mesure de notre avancée. Il est en effet plus agréable de rouler léger en ne se chargeant pas comme une mule. Après tout, on dit souvent que sur le vélo, qui est une activité sportive, chaque gramme compte.
- Pour les endroits plus reculés, il convient de bien prévoir sa quantité d’eau pour être autonome en voyage. Notamment pour la traversée de déserts, où il est parfois difficile d’en trouver.
- Pour cela, nous avons un réservoir de 4 litres et un de 5 litres , en plus de nos gourdes. Une fois remplis, on se sent tout de suite plus lourd, et notamment en montée. Nous pouvons également toujours faire bouillir de l’eau et avons des gourdes filtrantes et des pastilles de purification d’eau pour pouvoir boire de l’eau qui ne serait pas potable (source, rivière, eau du robinet non traitée…).
- L’application « ioverlander » peut être très utile car elle répertorie sur la carte beaucoup d’informations pour les voyageurs y compris des endroits où l’on peut trouver de l’eau potable ou non potable.
3- S’approvisionner en nourriture
Un deuxième point important réside dans le transport de nourriture. En effet, il a parfois été nécessaire de transporter de la nourriture pour 3/4 jours dans nos sacoches.Pour être autonome en voyage en vélo, mieux vaut privilégier une alimentation simple et qui pèse le moins lourd possible.
- Nous pouvons nous tourner dans ces cas-là vers des nouilles chinoises par exemple. Comme on dit, ça dépanne ! On mangera mieux dès qu’on arrivera à la prochaine ville !
Pour la cuisson, il en va de même. Nous avons un réchaud et il est préférable d’avoir assez de combustible. Pour une question de simplicité, nous avons choisi un réchaud multi-combustibles. Celui-ci peut utiliser de l’essence, du diesel, de l’essence blanche et même du kérosène. Pour nous, il est assez facile de trouver de l’essence et ce, peu importe le pays que nous traversons. Nous avons toutefois toujours le droit à de drôles de regards quand nous arrivons à la station essence en vélo.
4 – l’hébergement
Pour être autonome en voyage, un autre point essentiel est : « mais au fait, où est ce qu’on va dormir ? ». Sur nos vélos, nous avons tout pour dormir (tente, duvet, matelas…). Il ne nous reste juste qu’à trouver un endroit à peu près plat pour faire un bivouac en sécurité. Nous veillons toujours à être le plus discret quand nous posons notre tente pour ne déranger personne. Pour être autonome en voyage, découvrez nos bons plans pour se loger gratuitement.
Enfin, quelques outils pour réparer les vélos ne sont pas de trop (rustine, multi-tool, pince, câbles supplémentaires…) Avoir une casse au milieu de nulle part est quelque chose qui peut arriver. Il peut être utile de faire une réparation de fortune en cas de problème pour finir la journée et rejoindre la prochaine ville.
Conclusion
Lorsque ces différents points sont pris en compte (eau, nourriture, réchaud, réparation), il ne reste plus qu’à pédaler et à découvrir de nouveaux endroits pleins de surprises.
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