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La côte pacifique américaine offre une grande variété de paysages et de choses à découvrir. Paysages sauvages, parcs nationaux, grandes villes, routes côtières à couper le souffle…, ce parcours réserve de nombreuses surprises et ne sera pas un trajet monotone.
Nous avons choisi de débuter notre périple en vélo par cette première traversée du nord au Sud. Nous détaillons ici cinq points clés qui nous ont semblé particulièrement importants pour la faire dans les meilleures conditions.
Quand partir à la côte Ouest américaine en vélo ?
La côte pacifique est un itinéraire fréquemment emprunté par les cyclistes. En effet, au cours de discussions avec plusieurs locaux passionnés de vélo, nous nous sommes vite rendus compte que nous ne sommes pas les premiers à rouler sur ces routes, ouf ! Cela rassure un peu !
La plupart des voyageurs à vélo décident de faire ce trajet du nord au sud en été. Les températures et le vent favorable sont les principales raisons de ce choix.
Pour notre part, nous sommes partis en octobre, où les températures sont encore assez clémentes (15 degrés en moyenne mais de plus en plus chaud en arrivant vers le sud (25 degrés à partir de Los Angeles)) mais des pluies un peu plus importantes.
Les voyageurs à vélo que nous avons rencontrés se comptent sur les doigts d’une main.
Où dormir ?
Cette question assez large, dépend de nombreux paramètres (budget, température, équipements…). Vous aurez plusieurs solutions lors d’un tour par la côte ouest américaine en vélo.
Pour les budgets les plus élevés, il est assez facile de trouver des lodges, motels ou airbnb dans la plupart des villes traversées.
De nombreux « campgrounds » assez bien répartis sur la côte permettent également de se restaurer (eau potable, douche, tables…). Nous avons testé quelques uns de ces campgrounds. Nous recommandons d’ailleurs l’utilisation de campgrounds publics situés dans les states parks. Ces derniers possèdent généralement des espaces réservés pour les Hikers/Bikers (randonneurs ou cyclistes) et les tarifs sont assez avantageux (comptez entre 5 et 10 dollars par nuit par personne).
D’autres campgrounds ou campings privés sont également présents mais sont légèrement plus chers pour les mêmes prestations (de 20 à près de 40 dollars).
Étant donné la nombreuse présence de campgrounds, le camping sauvage peut être parfois compliqué sur cet itinéraire.
Enfin, l’utilisation d’applications comme Warmshowers permet d’être hébergé et de rencontrer des locaux. Cette application nous aura permis ainsi d’échanger avec des américains passionnés de cyclisme et de voyages à vélo.
Comment gérer son alimentation
L’alimentation est un point clé pour tout voyageur à vélo. Cela dépend de chacun. Pour ce trajet au pays des fast-foods nous avons tenté de garder une alimentation assez saine, et ce malgré l’utilisation d’un simple réchaud.
Nous trouvons globalement des produits assez similaires qu’en France (mise à part le pain et le fromage, à notre grand désespoir). Le niveau de vie est cependant un peu plus élevé qu’en France.
Enfin, il est parfois difficile de trouver des Supermarchés sur plusieurs dizaines de kilomètres (principalement sur la route 1), il est nécessaire de bien regarder la carte pour prévoir nourriture + eau.
4. choisir son itinéraire
La côte ouest des États Unis est très empruntée par les cyclistes. Celle-ci se caractérise principalement par deux routes magnifiques, la route 101 et la route 1.
La plupart du temps, ces routes possèdent des « shoulders », des bandes assez larges pour permettre le passage des vélos au bord des routes. Certains passages comme des tunnels et ou des ponts plus étroits possèdent des boutons permettant d’activer des lumières avertissant les automobilistes de notre présence.
Cependant, certaines parties n’en possèdent pas et un sentiment d’insécurité peut parfois s’installer sur quelques kilomètres.
L’idéal est de compléter ces itinéraires à l’aide d’applications ou de site vélos (Komoot, cycle.travel…) qui permettent de choisir les routes les plus agréables à emprunter. Il est également intéressant d’aller dans les visitors centers de certaines villes où l’on peut facilement nous conseiller et obtenir des cartes de routes cyclistes dans chaque état.
5. Gérer ses kilomètres
En fonction du niveau de chacun, il est possible d’adapter les distances effectuées chaque jour (de 30 à plus de 100 kms par jour). Les nombreux aménagements permettent en effet de varier les distances tout en s’assurant de trouver un endroit où dormir chaque jour. Une seule partie nécessite de faire des étapes un peu plus longues car les endroits pour dormir se font plus rares (aux alentours de Big Sur, une des parties incontournables de la route 1).
Le visa ESTA de trois mois pour les États-Unis permet de faire la côte ouest dans son ensemble. Pour notre part, nous avons également effectué quelques détours dans les terres pour partir à la découverte de parcs nationaux (Yosemite, Grand Canyon, Bryce Canyon…). Il peut être aussi important de regarder à l’avance les dénivelés qui peuvent être très importants aux alentours de Big Sur par exemple ou bien dans certains cas de nombreuses collines s’enchaînent pouvant extrêmement fatiguer.
Vous préparez votre voyage à vélo dans la côte Ouest américaine ou ailleurs ?
On vous donne le plein d’informations avec les articles, les bons plans et les retours d’expérience de la #GObyAVAfamily. Découvrez les avantages et les inconvénients du voyage à vélo avec La Route de la Joie, les applications (presque) indispensables pour un voyage à vélo
avec L’éclaireuse optimiste, et les astuces ultimes de pour préparer son tour du monde à vélo avec Cycleantrip.