Démarches avant de partir

1. Pôle Emploi

Sauf dans le cas d’un séjour de 35 jours ou moins, vous n’avez pas le droit de continuer à toucher vos allocations chômage si vous partez vous installer à l’étranger ou voyager sur le long terme. Il est cependant possible de conserver vos droits pour les réactiver à votre retour.

– Si vous n’êtes pas encore inscrit, sachez que vous avez 12 mois pour le faire. Si vous dépassez ce délai, vos droits seront alors perdus. Le mieux avant de partir est donc d’ouvrir vos droits dès que votre contrat cesse, pour ensuite les geler du départ jusqu’à votre retour.

– Si vous êtes déjà inscrit, il vous suffit de geler directement vos droits.

Une fois les droits suspendus, vous bénéficiez d’un délai de trois ans pour les activer à nouveau. À ce délai s’ajoute la durée de votre indemnisation.

Les conditions de droit aux allocations

– Il faut avoir été involontairement privé d’emploi. Il peut donc s’agir d’une rupture conventionnelle, d’une fin de CDD ou encore d’un licenciement selon les conditions. Vous ne pourrez donc pas toucher le chômage si vous avez démissionné.

– Votre résidence doit être en France et vous devez être « en recherche d’emploi ».

– Vous devez justifier d’une période minimale de travail de 88 jours (ou 610h) au cours des 28 mois précédant la demande.

Le gel des droits

Geler ses droits revient à vous retirer de la liste des demandeurs d’emploi. Pour cela, vous devez attendre l’actualisation en fin de mois.

Parmi les différentes questions posées, répondez « Non » à « Êtes-vous toujours à la recherche d’un emploi ? ». Concernant le motif, cochez « Autre ».

2. La Sécurité Sociale

La couverture de la Sécurité Sociale va dépendre du type de séjour et du pays.

– Si vous partez travailler à l’étranger, vous n’aurez plus le droit à la Sécurité Sociale en France puisque vous cotiserez pour un employeur hors du pays. Vous devrez donc prévenir la Sécurité Sociale et obtenir une couverture par votre nouvel employeur ou par le biais d’une caisse privée. Il existe cependant des conventions avec certains pays.

– Si vous partez seulement voyager, pas besoin de prévenir. Cependant, gardez bien toutes les factures et ordonnances afin de les envoyer ensuite à votre caisse d’assurance maladie avec le formulaire S3125. Vous pourrez peut-être vous faire rembourser si vos soins sont considérés comme « urgents et imprévus ».

3. La mutuelle

En général, les mutuelles françaises ne couvrent pas les séjours prolongés à l’étranger. Certaines le proposent mais les prix sont très élevés. Le mieux est donc de souscrire à un nouveau contrat avec une mutuelle voyage spécialisée qui pourra vous offrir une couverture adaptée et complète.

Concernant votre mutuelle française, vous avez la possibilité de la conserver ou de la résilier.