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Au quotidien
Par Wise Contemplatives.
II – Slow travel, l’avenir ?
A – Les bénéfices du slow travel sur l’environnement
Comme évoqué dans la partie transport, le slow travel comporte de nombreux avantages, dont celui d’être plus respectueux de l’environnement. C’est notamment la limitation de l’utilisation de l’avion qui contribue le plus à faire du slow travel une façon plus responsable de voyager. Mais pas que. Les journées de 10h d’autoroute pour traverser un pays en voiture ne font pas vraiment partie de l’ADN du slow travel et mieux vaut dans le cadre de ce genre de voyage limiter son usage de la voiture pour avancer petit à petit et voir toujours plus de choses qu’on aurait loupé autrement. Privilégier les routes secondaires est également un excellent moyen de découvrir en limitant son impact sur l’environnement tout en en faisant des économies.
Comme nous l’avons vu, faire du slow travel c’est être un véritable caméléon et s’adapter à tous les milieux et toutes les situations. C’est vivre comme les locaux en partageant leur quotidien et leurs coutumes. Ce changement dans nos habitudes, au-delà d’être agréable et dépaysant, nous impose de vivre plus simplement, limitant ainsi notre impact sur l’environnement.
B – Voyager au temps du covid 19, la nécessité d’être adaptable
Cette faculté d’adaptation nécessaire pour faire de son slow travel une expérience réussie est d’autant plus importante en ce moment. La crise sanitaire a fait voler en éclats bien des certitudes et il est devenu compliqué de prévoir sur le long terme.
Le voyage en général fait partie de ces choses qui s’anticipent et il est aujourd’hui risqué d’organiser ses vacances plusieurs mois à l’avance.
Mais cette situation a aussi ses côtés positifs et pouvoir réserver ses logements et ses billets au dernier moment permet une flexibilité inédite qui va bien au slow travel. Les voyageurs sont également bien moins nombreux et ceux qui ont osé partir à l’aventure malgré tout sont récompensés. Visiter certains des endroits les plus touristiques du globe en se sentant presque seul au monde est un privilège rare et offre une expérience unique.
Les voyageurs sont également bien moins nombreux et ceux qui ont osé partir à l’aventure malgré tout sont récompensés. Visiter certains des endroits les plus touristiques du globe en se sentant presque seul au monde est un privilège rare et offre une expérience unique. Malgré tout, cette situation ne doit pas durer car les populations locales dépendantes du tourisme souffrent énormément de ce coup d’arrêt et la vie se doit de reprendre son cours.
Cette crise nous aura appris à devenir patients, à nous organiser au jour le jour et dans ce contexte, le voyage nécessite d’être pensé différemment. Nous avons bien compris que rien ne servait de prévoir car tout était devenu imprévisible. Plus personne ne sait de quoi demain sera fait alors autant se concentrer sur le présent. Le slow travel en temps de Covid c’est réserver son avion ou son bateau au dernier moment et chercher son prochain logement au moment de quitter le précédent.
III – Ce que le slow travel nous apporte, retour d’expérience
A – Nos premiers pas dans le slow travel
Nos premiers pas dans le slow travel se sont faits doucement au fur et à mesure de nos précédents voyages. La volonté de voyager en prenant notre temps s’est imposée à nous petit à petit et c’est tout un mode de vie que nous découvrons, loin des schémas plus classiques auxquels nous sommes habitués depuis tout petits.
Les prémices de notre goût pour le slow travel ont été un voyage en Ecosse de 20 jours où nous nous sommes rendus avec notre voiture. Nous arrivions à Edimbourg après 48 heures de route, heureux de notre trajet, prêts à camper dans les plus beaux endroits du pays.
Nous avons par la suite, lors de nos voyages en France essayé de limiter notre usage de l’autoroute au maximum, pour emprunter routes nationales et départementales qui ont bien plus à offrir. C’est certes un peu plus long mais ça vaut largement le coup. Puis petit à petit, cette habitude d’éviter les grands axes s’est imposée à nous jusque dans notre quotidien.
Un récent voyage en Grèce avec, encore une fois, notre voiture, finissait de confirmer l’intérêt que nous avions sur la partie transport du voyage.
On appréciait à chaque fois ces journées de route qui permettaient d’appréhender les changements entre notre lieu de départ et notre lieu d’arrivée.
Tout ceci n’était qu’une introduction au slow travel et nous étions bien loin de nous considérer comme des « slow travelers », nous ne connaissions d’ailleurs même pas le terme.
C’est un projet de PVT en Nouvelle-Zélande qui a été le premier vrai challenge de slow travel qu’on se lançait : Rallier le pays en évitant si possible l’avion, y passer une année et rentrer en Europe en traversant l’Asie. Mais le Covid-19 venait de faire une entrée fracassante dans nos vies et il n’était pas prêt de nous lâcher.
B – Notre première expérience du slow travel
La Nouvelle-Zélande ne semblait pas vouloir rouvrir de sitôt, aussi nous repensions nos plans. Aller en Asie du Sud Est par la route depuis l’Europe en un an et demi ? Impossible trop de frontières fermées. L’Europe est plus ou moins ouverte, pourquoi pas un road trip d’un an en Europe, direction les pays scandinaves ? La seconde vague arrivait et les pays de l’UE se refermaient de nouveaux sur eux-mêmes. Nous restait l’option de partir très loin d’un coup. C’est ce qu’on fit en réservant des billets une semaine à l’avance pour la Polynésie Française restée ouverte.
Nous arrivions en janvier 2021 à Papeete, la première étape de notre slow travel. Enfin !
Rien ne s’était passé comme prévu mais la fièvre du voyage était bien là et c’est tout ce qui comptait.
Quatre mois à parcourir l’archipel de la Société composé de 7 îles principales de tailles variables. Visiter l’archipel en slow travel nous a permis de rester longtemps à chaque endroit et de nous imprégner véritablement des lieux et de leur culture, de mettre en place des habitudes et d’établir de vraies relations avec les locaux. En prenant le temps de contempler, on se rend compte des différences entre chaque île, qui ont toute une identité forte, pas évidente à percevoir en seulement quelques jours.
Pour les transferts entre les îles, il existe différentes compagnies maritimes qui assurent des liaisons régulières et nous n’avons, pendant notre séjour sur place, pas eu besoin d’avoir recours à l’avion.
Cette première expérience en slow travel a été réellement enrichissante pour nous et jamais au cours de nos voyages les rencontres n’avaient été aussi nombreuses, faciles et agréables. Nous repartirons de la Polynésie Française en ayant noué des liens d’amitié et il ne fait aucun doute que c’est grâce au slow travel.
Nous espérons que ces quelques mois passés au milieu du Pacifique ne soient que le début de notre projet de voyage et pour en savoir plus sur nos aventures et notre voyage lent et contemplatif, rendez-vous sur notre blog (https://wise-contemplatives.com) et sur notre Instagram (@wise.contemplatives).
Suivez l’aventure de Laura et Lény pour en savoir plus !
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