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Créer son entreprise en Australie
Pays très convoité par les PVTistes, l’Australie est également une destination parfaite si tu as l’âme d’un buinessman/woman, et que tu rêves de monter ton entreprise au soleil !
En effet, en plus d’un cadre idyllique, le gouvernement Australien encourage les investisseurs étrangers à venir s’installer grâce à des démarches administratives très simplifiées et rapides.
Les démarches administratives pour créer son entreprise en Australie
Même si les procédures administratives sont plus rapides, tu n’y échapperas pas.
Ces démarches seront différentes que tu sois encore en France ou déjà sur place. Pas de panique, on te donne quelques conseils pour te faciliter la tâche. T’es prêt ? Alors allume ton ordinateur (et ouvre ton portefeuille).
Demande de visa depuis la France
Le fait de créer son entreprise en étant encore en France est réservé uniquement aux personnes ayant des notions de business. En effet, il faut une expérience significative de gérant ou d’investisseur en France pour envisager de monter son entreprise en Australie.
Tu disposes de 2 options pour la demande de visa :
- Le visa Business Innovation and Investment (subclass 188) :
Ce visa s’adresse à des profils d’entrepreneurs variés. Pour être éligible il faut avoir des antécédents dans le secteur du commerce, et il faut être sponsorisé par un gouvernement d’État ou un territoire australien. En fonction des profils, le visa coûte entre 600 et 8770 AUD et permet généralement de rester 4 ans et 3 mois en Australie.
- Business Talent Visa (subclass 132)
Pour être éligible, il faut être gérant d’une entreprise au chiffre d’affaire dépassant 1,5M AUD ou avoir investi dans une entreprise australienne à hauteur de 1M AUD. Ce visa coûte 7920 AUD et permet de rester en Australie de manière permanente.
De plus, des quotas, qui réduisent le nombre de places attribuées, ont été fixés par le gouvernement.
Mon retour d’expérience en tant qu’auto entrepreneur en Australie
J’ai créé mon entreprise Mai Lo is in Oz en Australie, dédiée à accompagner les PVTistes Français dans les démarches administratives. Une année chargée en émotions et en apprentissage ! Voilà les 3 choses principales que j’en ai tiré :
Être proactive dans mes recherches
Encore plus que si j’avais joué à domicile, j’ai dû être proactive dans mes démarches. En effet, si j’avais été en France, j’aurais pu faire jouer mon réseau, m’informer auprès d’amis ou dans des salons pour apprendre sur les spécificités administratives et juridiques d’un projet entrepreneurial. A l’autre bout du monde, aucun de tes tontons éloignés ne saura te renseigner sur les formes juridiques et les taxes australiennes ! J’ai donc appris à aller chercher moi-même les informations en interrogeant des gens que je ne connaissais pas, notamment des entrepreneurs Français et la French-Australian Chamber of Commerce & Industry de Brisbane.
Gérer mes émotions loin de mes proches
En France comme à l’étranger, créer son entreprise, c’est faire les montagnes russes ! On a d’abord une bonne nouvelle, puis une mauvaise, ah en fait non ! C’est réglé, bonne nouvelle ! Fatiguant moralement, surtout lorsque tu ne peux pas partager toute cette aventure avec tes proches. Monter ma boîte m’a appris à être autonome émotionnellement. J’ai sauté de joie toute seule, et j’ai pété des plombs toute seule.
L’assiduité à la plage
Difficile de se tenir à son emploi du temps quand tu es ton propre patron et que la plage est à 20 minutes en voiture ! Il a bien fallu s’enfermer devant son ordinateur et refuser des journées à la plage pour avancer sur mon projet. C’était un peu dur au début, mais j’étais tellement pressée de voir mon bébé grandir que, finalement, c’était mes amis qui devaient me forcer à sortir ! Heureusement qu’ils étaient là pour m’encourager à prendre un break de temps en temps. Ça m’a permis de prendre du recul et de ne pas partir en burn out au bout de 6 mois !
Prendre des break, c’est essentiel !
Si j’ai réussi à créer mon entreprise à l’étranger, tout le monde peut le faire. Il suffit de s’armer de patience, de passion et de régularité (et de bons cocktails pour les moments difficiles).
Si tu montes ta boîte en Australie, on te souhaite bon courage (et bon bronzage).
Monter son entreprise en Australie : le REX de Mai Lo en podcast
En 2021, Mai Lo fait un récap de son entreprise en Australie en podcast.
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